Idée :

C’est l’étape sûrement la plus floue et la plus personnelle de la création.

Certains auteurs partent d’un postulat (les martiens existent, ils attaquent la terre) d’autres partent d’un fait divers (un certain Bertrand Messonnier a tué sa femme sur le manège d’une fête foraine), d’autres encore partent d’un sentiment ou d’une émotion (depuis que je suis tout petit, je me sens angoissé à l’idée de travailler) alors que d’autres sont inspirés par une phrase dans un livre, une image dans un film, un rêve qu’ils ont fait, etc.
Ensuite, dans leur mise en forme, se dégagent différents genres qui vont de la basique histoire de catastrophe planétaire à la plus complexe ou la plus subtile histoire d’amour, en passant par les grands classiques : le western, la science-fiction, la comédie, la parodie ou encore l’historique. Bien sûr, ces genres ne sont pas cloisonnés, libre à chacun de les faire s’interpénétrer s’il le désire.
Lorsqu’on a défini son univers, on jette ses idées sur le papier, tout d’abord en vrac, avant de les mettre dans l’ordre.
Certains auteurs commencent à écrire leur histoire sans forcément en connaître la fin à l’avance, d’autres ont une idée précise de la fin sans savoir comment ils vont commencer leur histoire. Mais le but est toujours de raconter des histoires plus ou moins cohérentes, avec la plupart du temps, un début un développement et une fin.

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