Cerveau droit – Cerveau gauche

Voici une démonstration toute simple pour vous faire apprécier la différence entre cerveau droit et cerveau gauche…

Ne lisez pas le mot qui apparaît, dites sa couleur.

422618597Pas facile, n’est-ce pas ?

Que remarque-t-on ?
Que c’est beaucoup plus facile de lire le mot que sa couleur.
En d’autres termes que c’est plus facile de faire démarrer le cerveau gauche que le droit !

Pour résumé (non pas que je n’ai pas envie de m’étaler sur un sujet qui me passionne, mais je ne suis vraiment pas un spécialiste !).
– Le cerveau gauche est le siège du raisonnement, de la logique, des choses concrètes, quantifiables, mesurables, planifiables.
– Le cerveau droit est le siège de l’imaginaire, de l’intuition, de l’instinct, il a un côté plus « animal », plus insaisissable, plus capricieux.

Vous l’aurez deviné (grâce à votre cerveau gauche, celui des devinettes logiques), pour nous autres les artistes, c’est le cerveau droit le plus important.
Mais pour travailler correctement, encore faut-il que ce cerveau se sente « libéré », « autorisé »…
Oui, car pour imaginer le meilleur, il faut qu’il soit autorisé à sortir les pires bêtises !
Bien souvent, c’est le cerveau gauche qui fait la police et l’on s’autocensure en permanence (eh oui ! On ne rigole pas tous les jours avec le cerveau gauche !).

Pourtant, le cerveau droit est souvent aux commandes, mais on ne s’en rend pas compte, puisque c’est uniquement le cerveau gauche qui analyse.

Par exemple, lorsque vous conduisez en voiture, votre cerveau gauche dit où il faut aller, et c’est votre cerveau droit (aidé de votre moelle épinière), qui manipule des ustensiles de conduite : volant, pédales et autres manettes.
Un obstacle se présente, et déjà vous freinez… sans réfléchir, par réflexe, instinctivement… vous l’avez « senti ».
Si c’est votre cerveau gauche qui devait gérer tout ça, vous ne pourriez pas freiner à temps car votre cerveau poserait d’abord le problème, puis l’analyserait, enfin listerait les actions possibles, choisirait la plus logique… pendant que votre voiture serait déjà ratatinée.
Pour être artiste, il ne suffit pas d’apprendre logiquement des choses comme vous le faites ici, mais encore de « vous lâcher », de pratiquer avec moult fautes, retours en arrière, fausses pistes, fausses bonnes idées… instinct et intuitions géniales.
Il faut donc veiller à ne pas faire passer tout l’apprentissage par des cours ou des conseils, mais par de l’expérimentation !
C’est exactement le but que nous poursuivons dans notre pédagogie.
(merci bien à mon cerveau gauche de conclure logiquement ce texte qui risquait de devenir trop long !)