Découpage écrit

C’est l’étape où l’on décrit chaque image, chaque plan en détail : quelle action, dans quel décor, avec quels dialogues.

Une page de BD contient en moyenne 8 cases (mais on peut n’en mettre qu’une ou bien 15 selon ses partis pris d’auteur). L’important, c’est que le lecteur avance sans trop de relâche dans le cheminement voulu par le scénariste.
Si votre héros ne fait que se réveiller, avaler son petit déjeuner, se raser, enfiler ses vêtements, mettre sa cravate, nouer ses lacets et descendre l’escalier, et si cette séquence n’a pas d’utilité dans votre stratégie, cette page fera sortir le lecteur de votre récit.
C’est pour éviter cela qu’on utilise les ellipses.

Souvent, on essaye de finir la page sur un mini suspens plus ou moins subtil qui pousse le lecteur, par le moteur de la frustration, à passer à la suivante.

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