Encrage / mise au net

Si vous optez pour une mise au net traditionnelle, une fois le crayonné terminé,
on le repasse à l’encre afin de le rendre parfaitement lisible.
Plusieurs outils peuvent servir pour réaliser ce travail. Les
dessinateurs utilisent principalement trois techniques :
– La plume : Elle possède un corps en plastique (souvent orange) et une
pointe en fer. On la trempe dans l’encre de chine avant de l’utiliser.

Grâce à elle, on obtient un trait noir assez égal et simple.

Les pages de Tintin, par exemple, sont encrées à la plume.

– Le pinceau : Il nécessite beaucoup d’entraînement avant d’arriver
à le maîtriser. On le trempe dans l’encre de chine. Il permet de
donner de la souplesse au trait, de faire des pleins et déliés,
comme dans Astérix.

– Le feutre : C’est la technique la plus
moderne. Il y a tellement de feutres différents dans le commerce que
le choix est presque sans fin. C’est à chacun de faire des essais
pour acheter celui qui lui convient le mieux.

– Il existe aujourd’hui des méthodes moins traditionnelles. Certains auteurs
exécutent leur encrage sur un calque qu’ils superposent sur leur
crayonné. Cela permet, par exemple, de ne pas avoir à recommencer un
crayonné si l’on rate son encrage.

– D’autres ont abandonné la phase de l’encrage : ils font une photocopie de leur
crayonné, et le trait de crayon se transforme en trait noir !

Mais cela suppose d’avoir un crayonné bien lisible.

Retour au lexique